le castellum divisorium, un ouvrage (château d'eau) qui recevait l'eau en provenance de l'aqueducromain et qui la répartissait entre les différentes conduites de distribution. La ville de Nîmes (Nemausus) conserve les vestiges de son castellum divisorium ;
dans l'Antiquité et au Moyen Âge, ouvrage de fortification destiné à résister aux attaques de l'ennemi et défendre un lieu précis (enceinte urbaine, village fortifié, poste militaire avancé). Selon les auteurs, ce terme est interchangeable avec celui d'oppidum, de motte castrale, d'habitat fortifié, et, par glissement sémantique, devient synonyme de château fort[1] ;
castrum-castellum. Castrum et castellum sont des mots pratiquement synonymes qui désignent au Moyen Âge, en Flandre et dans les régions du nord de la France, une ville ou un château fortifié[2].
Le mot latin castellum est à l'origine des mots français « castel », « chastel », puis « château ».
↑Anne-Marie Flambard Héricher, Jacques Le Maho, Château, ville et pouvoir au Moyen Âge, CRAHM, , p. 60-64 et 218
↑J. F. Verbruggen, « Note sur le sens des mots castrum, castellum, et quelques autres expressions qui désignent des fortifications », Revue belge de Philologie et d'Histoire, , p. 147-155 (lire en ligne)